G C
sont arrives en west falia
G C
en criant “s . o . s gaia”
G C
accoutres comme des hippies
D
avec les yeux rougis
G C
ch’veux longs et surplus d’armee
G C
en bedaine et jouant du tam – tam
G C
on se s’rait cru trente ans passes
D
pendant la guerre du viet – nam
Em
il y avait tous les cliches
Bm
de l’epoque des granolas
C
des chemises en macrame
G D
aux filles poilues en d’sous des bras
Em
v’nant en grande majorite
Bm
du cegep du vieux – montreal
C
tous la pour manifester
A D
contre les multinationales
G C
et la mince foule grelottait
G C
en ce froid jeudi de printemps
G C
et aux etudiants qui foxaient
D
s’ajoutant quecq’ passants
G C
des marxistes – leninistes
G C
des militants pour le pot
G C
et une couple d’ecologistes
D
ont investi le spot
Em etc . . . .
on ecoutait l’vieux cingle
qui se prenait pour castro
avec son kepi d’officier
et son couteau de rambo
mais on a vite constate
qu’il lui manquait un bardeau
quand il nous a propose
de faire un concours de limbo
a la manifestation!
on revait d’revolution
se g’lant l’cul avec une poignee de comparses
sous la pluie froide du mois de mars . . .
su’l boulevard rene – levesque
y’ont envoye l’anti – emeute
et des policiers sur leurs bikes
pour controler la meute
ca s’deroulait pacifiquement
sans trop ecorcher le systeme
et on scandait des beaux slogans
contre les o . G . m .
quand soudain sont debarques
des types un peu extremistes
suits de ninja , cagoules
se proclamant activistes
comme des p’tits che guevara
y’ont “pitche” deux trois petards
les “boeufs” sont rentres dans l’tas
j’te jure qu’y ont pas veille tard . . .
a la manifestation!
on revait d’revolution
se g’lant l’cul avec une poignee de comparses
sous la pluie froide du mois de mars . . .
mais la ca a degenere
car en guise de protestation
les beatniks se sont deshabilles
pour faire un danse – o – thon
les policiers en beau fusil
ont sorti menottes et matraques
et ont tapoche les hippies
a grands coups de jarnac
pendant qu’les ecologistes
pleuraient devant tant de sevices
en implorant jesus le christ
de stopper l’injustice
on entendait les chiens japper
a travers le bruit des sirenes
ben etouffe par la fumee
des gaz lacrymogenes
au meme moment la gang de peaces
qui dansait a poil sous la pluie
faisait comme un remake de grease
en version hilbilly
quand le ciel s’est dechaine
y s’est mis a tomber des clous
tous ont pris leurs jambes a leurs cous
et ce fut termine
faque on est rentres decus
tout mouilles et abattus
en croisant les ecolos
dans le portique d’un mcdo
j’en suis v’nu a’ conclusion
que ca va prendre ben du soleil
sinon c’est pas d’main la veille
qu’on va faire la revolution
a la manifestation!
c’est vrai qu’on a rien change
on a cause un bouchon d’circulation
ca fait toujours ben ca d’gagne . . .
G C
sont arrives en west falia
G C
en criant “s . o . s gaia”
G C
accoutres comme des hippies
D
avec les yeux rougis
G C
ch’veux longs et surplus d’armee
G C
en bedaine et jouant du tam – tam
G C
on se s’rait cru trente ans passes
D
pendant la guerre du viet – nam
Em
il y avait tous les cliches
Bm
de l’epoque des granolas
C
des chemises en macrame
G D
aux filles poilues en d’sous des bras
Em
v’nant en grande majorite
Bm
du cegep du vieux – montreal
C
tous la pour manifester
A D
contre les multinationales
G C
et la mince foule grelottait
G C
en ce froid jeudi de printemps
G C
et aux etudiants qui foxaient
D
s’ajoutant quecq’ passants
G C
des marxistes – leninistes
G C
des militants pour le pot
G C
et une couple d’ecologistes
D
ont investi le spot
Em etc . . . .
on ecoutait l’vieux cingle
qui se prenait pour castro
avec son kepi d’officier
et son couteau de rambo
mais on a vite constate
qu’il lui manquait un bardeau
quand il nous a propose
de faire un concours de limbo
a la manifestation!
on revait d’revolution
se g’lant l’cul avec une poignee de comparses
sous la pluie froide du mois de mars . . .
su’l boulevard rene – levesque
y’ont envoye l’anti – emeute
et des policiers sur leurs bikes
pour controler la meute
ca s’deroulait pacifiquement
sans trop ecorcher le systeme
et on scandait des beaux slogans
contre les o . G . m .
quand soudain sont debarques
des types un peu extremistes
suits de ninja , cagoules
se proclamant activistes
comme des p’tits che guevara
y’ont “pitche” deux trois petards
les “boeufs” sont rentres dans l’tas
j’te jure qu’y ont pas veille tard . . .
a la manifestation!
on revait d’revolution
se g’lant l’cul avec une poignee de comparses
sous la pluie froide du mois de mars . . .
mais la ca a degenere
car en guise de protestation
les beatniks se sont deshabilles
pour faire un danse – o – thon
les policiers en beau fusil
ont sorti menottes et matraques
et ont tapoche les hippies
a grands coups de jarnac
pendant qu’les ecologistes
pleuraient devant tant de sevices
en implorant jesus le christ
de stopper l’injustice
on entendait les chiens japper
a travers le bruit des sirenes
ben etouffe par la fumee
des gaz lacrymogenes
au meme moment la gang de peaces
qui dansait a poil sous la pluie
faisait comme un remake de grease
en version hilbilly
quand le ciel s’est dechaine
y s’est mis a tomber des clous
tous ont pris leurs jambes a leurs cous
et ce fut termine
faque on est rentres decus
tout mouilles et abattus
en croisant les ecolos
dans le portique d’un mcdo
j’en suis v’nu a’ conclusion
que ca va prendre ben du soleil
sinon c’est pas d’main la veille
qu’on va faire la revolution
a la manifestation!
c’est vrai qu’on a rien change
on a cause un bouchon d’circulation
ca fait toujours ben ca d’gagne . . .
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